C’est à l’Éternel qu’appartient assurément la justice. Il est vraiment dans son droit. Aussi, lorsque Daniel se remémore l’histoire de son propre peuple, il a honte. Ce n’est pas une honte qui le pousse à s’éloigner du peuple. Il ne se sépare pas du peuple ni ne s’élève au-dessus de lui. Il se considère comme l’un des membres du peuple qui est maintenant en exil à cause de la colère méritée de Dieu. Cette culpabilité accompagne toute personne qui vit au sein du peuple de Dieu quelque part sur la terre. Personne ne peut s’en séparer.
7 A toi, Seigneur, est la justice, et à nous la confusion de face, en ce jour, aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem, et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés à cause des infidélités dont ils se sont rendus coupables envers toi.