Daniel 7:9 (NEG79)

9 Je regardai, pendant que l'on plaçait des trônes. Et l'Ancien des jours s'assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent.

Après avoir vu cette petite corne, Daniel constate qu’une salle d’audience est en train d’être préparée. Il voit les trônes être mis en place, et la personne la plus remarquable qu’il voit dans son rêve est l’Ancien des jours. Il s’agit de l’Éternel lui-même. Le titre qui lui est donné ici indique non pas sa faiblesse, mais la révérence dont il fait l’objet. Il est celui qui mérite la plus grande révérence et le plus grand respect. Nous constatons une forte similitude lorsque nous comparons la description de l’Éternel et la description du Christ dans sa gloire dans Apocalypse 1:13–15. Nous lisons ici : et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu; ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il avait été embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux.

Nous voyons ici comment le Père céleste et le Christ, qui est le Fils de l’homme sont étroitement unis. Nous voyons que la parole du Seigneur Jésus est bien vraie : Celui qui m’a vu a vu le Père (Jean 14:9). Les vêtements portés par l’Ancien des jours révèlent sa pureté et sa sainteté absolues. Les cheveux de sa tête sont blancs, ce qui indique sa sagesse et la durée de sa vie. Le feu entoure son trône et vient de son trône. Ici encore, nous voyons une grande similitude avec ce que nous lisons sur le trône de Dieu et le char du trône dans Ézéchiel 1:1–28. Le trône de Dieu n’est pas un trône qui règne sur un seul endroit. L’Éternel a un trône qui peut se déplacer n’importe où, démontrant qu’il n’y a rien qui ne soit pas soumis à son gouvernement. Il n’y a rien qu’il ne voie ou n’entende.