Pierre parle des apôtres et compare la foi qu’ils ont en Christ à la foi des croyants qui sont destinataires de cette lettre. Ici, il est très probable qu’il utilise le mot foi
dans le même sens que Jude (Jude 1:3),1 qui fait référence aux enseignements sur Jésus-Christ dans leur ensemble.2 Cela ressemble au langage de Paul, lorsqu’il appelle l’Évangile la foi prêchée
(Galates 1:23; Actes 6:7; Éphésiens 4:5) et reçue
(Galates 3:2; Galates 3:5) que les hérétiques ont abandonnée (1 Timothée 4:1). La foi appartient en commun à la communauté des croyants. Elle leur a été transmise, parfaite et complète, comme une tradition sacrée reçue des apôtres (voir Romains 6:17; 1 Corinthiens 11:2; 1 Corinthiens 11:23; 1 Corinthiens 15:3; 2 Thessaloniciens 3:6).3 Les croyants chrétiens jouissent donc d’un privilège semblable à celui des apôtres, puisque, dans la Parole de Dieu, ils ont accès à l’enseignement des apôtres, qui demeure valable jusqu’à nos jours.4
1 Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ: