Il est courant, dans certains milieux, de parler comme s’il était spirituellement supérieur d’accorder plus d’importance à l’œuvre de l’Esprit qu’à la Parole de l’Écriture. On a l’impression que la Parole est inférieure, voire morte, et que ceux qui veulent être spirituellement vivants chercheront à faire l’expérience de l’Esprit plutôt qu’à comprendre la Parole. Dans cet état d’esprit, on pense que l’expérience de l’Esprit
se caractérise par l’accomplissement de miracles, la guérison, le parler en langues, la prophétie, le fait de s’effondrer, de rire de manière incontrôlée et d’autres phénomènes surnaturels. Bien sûr, nous ne pouvons ni ne voulons nier le pouvoir de Dieu de guérir et d’accomplir des miracles, mais il est tout à fait contraire aux Écritures d’opposer la Parole à l’Esprit. Après tout, c’est l’Esprit qui a inspiré la Parole et, comme l’a dit Thomas Manton : L’Esprit de Dieu agit le plus triomphalement en conduisant son propre char.
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5 notre Evangile ne vous a pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l'Esprit-Saint, et avec une pleine persuasion; car vous n'ignorez pas que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous, à cause de vous.