Pierre dit maintenant que la femme est cohéritière de cette grâce de la vie
. Cela veut dire que l’héritage
mentionné dans 1 Pierre 1:4 lui appartient également. Cette observation peut nous amener à conclure qu’elle est, elle aussi, une élue
(1 Pierre 1:1–2), régénérée
ou née de nouveau
(1 Pierre 1:3) et une étrangère et une voyageuse sur la terre
(1 Pierre 2:11) comme son mari. Elle est une croyante. Toutefois, dans le contexte plus large de la révélation biblique, ce n’est pas une conclusion qui va de soi. Contrairement à l’habitude du monde (occidental) d’aujourd’hui, qui nous amène à traiter chaque personne sur un plan strictement individuel, le Seigneur établit son alliance avec des familles. Par conséquent, lorsque Dieu a établi son alliance avec Abram, il a immédiatement inclus la postérité d’Abram (Genèse 17:7) et a donné le signe de son alliance à chaque mâle faisant partie de la maison d’Abram (Genèse 17:23). De même, au mont Sinaï, le Seigneur a dit au peuple d’Israël qu’il était ton Dieu
(Exode 20:2), et a décrit les hommes, les femmes et les enfants comme étant choisis
(Deutéronome 10:15; Deutéronome 7:6) et héritiers de la terre promise. De même, lorsque Lydie, en tant que chef de sa maison, a eu la foi, sa maison entière a été baptisée (Actes 16:15; voir aussi Actes 16:33). Si des familles et un peuple appartenaient à Dieu en vertu de l’alliance, la proposition de Pierre comme devant aussi hériter avec vous
ne veut pas nécessairement dire que les femmes en question étaient individuellement des croyantes, mais veut (au minimum) dire que les femmes de ces maris croyants étaient couvertes par l’alliance et, par conséquent, héritières de la grâce de la vie (1 Corinthiens 7:14).
7 Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec votre femme, comme avec un sexe plus faible; honorez-la, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières.