Pierre ne commande pas aux épouses (littéralement, les femmes) d’être soumises à n’importe quel homme ou à tous les hommes en général (homme
est le sens littéral du mot grec utilisé par Pierre, que la Nouvelle édition de Genève traduit ici par mari
), mais seulement à leur propre mari (certaines traductions le précisent en disant à son propre mari
). Bien que Dieu ait confié la direction de la société et de la vie dans son ensemble aux hommes (Genèse 2:15) et qu’il ait créé la femme comme une aide pour l’homme, pour l’aider à accomplir cette fonction (Genèse 2:18), Pierre sait très bien que Dieu n’a jamais commandé aux femmes d’être soumises
à n’importe quel homme, mais qu’il lui a commandé d’être soumise seulement à son propre
homme. Puisque le mariage ne se limite pas à la vie domestique, mais qu’il touche aussi à la conduite à mener lors d’événements sociaux, d’activités religieuses et d’autres occasions, Pierre veut que les femmes mariées auxquelles il écrit soient soumises à leurs propres maris en tout temps.
1 Femmes, que chacune soit de même soumise à son mari, afin que, si quelques-uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leur femme,