Josué 5:1–10 a quelque chose à dire concernant la place des sacrements dans les plans et les desseins de Dieu pour son peuple.
Le refus d’Israël d’être circoncis était un acte d’incrédulité.
Dans Josué 5:2–9, le peuple d’Israël devait être circoncis. L’incrédulité de la première génération signifiait que la génération suivante ne portait pas le signe et le sceau de l’alliance de grâce. Ils ne portaient pas la marque de l’appartenance à Dieu. Le refus de la première génération de donner le signe de l’alliance à leurs enfants qui faisaient partie de l’alliance était un acte d’incrédulité. Le fait qu’il s’agissait d’une incrédulité pécheresse est souligné par la mention des couteaux de pierre au verset 3. Le seul autre endroit dans l’Ancien Testament où les couteaux de pierre sont associés à l’acte de couper concerne aussi la circoncision. Dans Exode 4:24, l’Éternel cherchait à tuer Moïse, et ce qui a mis fin à sa colère, c’est lorsque Séphora a pris une pierre aiguë et a coupé le prépuce de leur fils.
Le refus de baptiser des enfants est aussi un acte d’incrédulité.
Selon Colossiens 2:11–12, le baptême a remplacé la circoncision comme signe de notre appartenance à l’alliance de grâce. C’est ce que confessent les Églises réformées. En conséquence, puisque le refus de donner le signe de l’alliance aux enfants dans l’Ancien Testament constituait un acte pécheur d’incrédulité, il en est de même aujourd’hui. Négliger le baptême est un acte pécheur d’incrédulité.
1 Lorsque tous les rois des Amoréens à l'occident du Jourdain et tous les rois des Cananéens près de la mer apprirent que l'Eternel avait mis à sec les eaux du Jourdain devant les enfants d'Israël jusqu'à ce que nous ayons passé, ils perdirent courage et furent consternés à l'aspect des enfants d'Israël.