Des années auparavant, Dieu avait dit à son peuple de ne jamais se venger lui-même, parce que Dieu avait dit À moi la vengeance
(Deutéronome 32:35; voir aussi Deutéronome 32:41; Deutéronome 32:43; Psaume 94:1; Nahum 1:2). Dans le cas de Jésus, toutefois, le Seigneur Dieu ne s’est pas vengé des persécuteurs de celui-ci; lorsque Jésus souffrait, Dieu l’a plutôt rejeté, ce qui a aggravé ses souffrances (Matthieu 27:45–46). On trouve la raison de ce rejet dans le passage auquel Pierre se réfère ici, Ésaïe 53 (surtout Ésaïe 53:4–5 : il était blessé pour nos péchés
). Malgré cela, Jésus s’en remettait
au Dieu qui juge justement, étant convaincu que tout s’arrangerait à la fin précisément parce que ce Dieu juge justement
(Ésaïe 1:27); à la fin, il sera accepté avec tous ceux pour les péchés desquels il a souffert. Cela veut aussi dire que le peuple de Dieu doit savoir qu’il est en sécurité, même lorsqu’il souffre, car Dieu ne les abandonnera jamais et ne les rejettera jamais (voir Psaume 27:1; Psaume 56:10; Psaume 118:6; Hébreux 13:5).
23 lui qui, injurié, ne rendait point d'injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement;