La crainte de l’Éternel telle que la Bible nous l’enseigne est généralement absente aujourd’hui des Églises et de la société, et cela se manifeste de diverses manières. Nous avons perdu le sentiment de la puissance et de la gloire impressionnantes de Dieu. Beaucoup de gens pensent que nous pouvons adorer Dieu selon nos préférences – ce que nous chantons ou la forme de la liturgie que nous adoptons n’ont aucune importance. L’idée de se consacrer ou de se préparer à rencontrer l’Éternel semble légaliste et inutile. Lorsqu’il s’agit de considérer les commandements divins, eh bien, Dieu est plus semblable à un ami qui nous conseille qu’à un maître qui commande. Il est quelqu’un que nous pouvons choisir d’écouter ou de ne pas tenir compte comme bon nous semble. C’est tout comme si notre relation à Dieu en était une entre égaux, une relation où nous pouvons le manipuler et le contrôler à nos propres fins.
Peut-être que, comme chrétiens, nous sommes devenus si habitués à entendre la bonne nouvelle de l’Évangile et à mettre l’accent sur l’amour et la miséricorde de Dieu, que nous sommes dans une situation réellement dangereuse : celle d’avoir réduit Dieu à une taille où nous n’avons vraiment rien à craindre de lui. Nous pouvons pécher et faire ce que nous voulons, et il nous pardonnera (du moins, c’est ce que nous pensons facilement). Pour remettre en question une telle façon de penser, des passages de l’Ancien Testament comme Josué 3 et 4 nous rappellent que l’Éternel est le Dieu vivant. On ne badine pas avec lui. Il n’est pas une simple idée ou le fruit de l’imagination des Israélites. Il est digne de notre adoration. Il doit être craint.
1 Josué, s'étant levé de bon matin, partit de Sittim avec tous les enfants d'Israël. Ils arrivèrent au Jourdain; et là, ils passèrent la nuit, avant de le traverser.