Josué 3 et 4 souligne le fait que l’Éternel est le Dieu vivant (Josué 3:9). Contrairement aux dieux de Canaan (et de tout autre dieu, d’ailleurs), l’Éternel est vivant. Il existe réellement. Il n’est pas le fruit de l’imagination des Israélites ou une création des êtres humains.
Il y a trois détails de ces chapitres en particulier qui mettent en lumière cette vérité :
La nature miraculeuse de la traversée du fleuve
On a annoncé aux membres du peuple d’Israël qu’ils devaient se préparer à un miracle qui allait démontrer la puissance et la présence de l’Éternel parmi eux (Josué 3:1–13). Quand les sacrificateurs sont arrivés au fleuve, les eaux du Jourdain se sont élevées en un monceau et le peuple a traversé à sec (Josué 3:14–17). Les eaux du Jourdain ne se sont pas arrêtées en raison d’un tremblement de terre ou de quelque autre phénomène naturel. Le sol ne s’est pas desséché naturellement en quelques secondes parce que le sable avait une propriété spéciale. Un vrai miracle s’est produit.
La présence de l’arche de l’alliance
On fait mention de l’arche de l’alliance à plusieurs occasions tout au long du chapitre. L’arche symbolisait la présence de l’Éternel parmi son peuple de façon telle que les Israélites considéraient que l’arche était le lieu où était l’Éternel. L’idée était la suivante : là où se dirigeait l’arche, là se dirigeait l’Éternel; ce que réalisait l’arche, l’Éternel le réalisait.
Lorsque nous lisons dans Josué 3:15 que les eaux se sont séparées lorsque l’arche avait atteint le bord du fleuve, et dans Josué 4:18 que les eaux sont revenues lorsque l’arche avait atteint la rive opposée, cela est censé nous montrer que l’Éternel, le Dieu de l’alliance, est celui qui fait tarir le fleuve. Dieu est avec son peuple, il délogera ses ennemis du pays. Il donnera le repos à Israël.
La présence réelle de l’Éternel est aussi soulignée par la distance entre le peuple d’Israël et l’arche (Josué 3:4). Les membres du peuple doivent rester éloignés de l’arche, pas simplement parce qu’ils ne savent où aller, mais aussi afin qu’il soit clair pour tout le monde que le fleuve Jourdain n’a pas été séparé par le peuple d’Israël. Josué n’a pas fait un tour de magie. Les sacrificateurs n’ont pas construit un pont. Non, c’est le Dieu vivant qui a séparé les eaux. L’Éternel dirigeait son peuple vers la terre promise.
Le monument de pierres de Guilgal
Afin de veiller à ce que cette vérité ne soit pas oubliée des générations futures, les Israélites reçoivent l’ordre d’établir un monument de pierres à Guilgal (Josué 4:1–24). Le temps peut facilement obscurcir la mémoire. De grands événements importants sont rapidement oubliés. Le monument de pierres est érigé afin que le peuple puisse savoir ce qui est arrivé en ce jour fatidique et qui en était responsable. Cela visait à aider les générations futures à craindre l’Éternel même en absence de miracles.
1 Josué, s'étant levé de bon matin, partit de Sittim avec tous les enfants d'Israël. Ils arrivèrent au Jourdain; et là, ils passèrent la nuit, avant de le traverser.