Rahab a mis sa foi en Dieu et a imploré sa miséricorde (Josué 2:12–13). Rahab doit être saluée pour les actes qu’elle a posés à l’égard des espions et pour sa réponse au jugement divin. Elle savait que le jugement de Dieu approchait, et que c’est une chose terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant. Par conséquent, au lieu de lutter contre Dieu avec ses compatriotes, elle a caché les espions dans sa maison et a imploré leur miséricorde. Ce faisant, elle commettait un acte de trahison contre son propre peuple. Elle a pris un grand risque; si l’on découvrait sa trahison, elle pouvait mourir. Ce qui était merveilleux dans sa réponse, c’est qu’elle ne connaissait rien de plus sur Dieu que le reste des habitants de Jéricho. Elle avait exactement la même connaissance qu’eux en ce qui a trait à ce qui est arrivé à la mer Rouge et aux rois Sihon et Og. Sans doute, pour la majeure partie de sa vie, elle était aussi adoratrice d’Astarté. Cependant, dans sa miséricorde, Dieu le Saint-Esprit a produit une vraie foi dans son cœur. Elle a entendu la vérité sur l’Éternel, elle a cru la vérité sur Dieu et elle a pris des décisions en fonction de cette même vérité.

Une vraie connaissance de la puissance de Dieu et la haine du péché est une connaissance qui amène son peuple à implorer sa miséricorde. Quand l’Évangile est prêché, le peuple de Dieu entend ce que Jésus-Christ a fait, met sa foi en lui, et loue Dieu pour sa grâce. La réponse de Rahab nous enseigne deux choses : (1) les humains doivent avoir une vraie connaissance de Dieu pour qu’ils puissent venir à la foi en lui (voir Romains 10:17); (2) lorsque les gens que Dieu attire à lui entendent l’Évangile, ils se repentent de leurs péchés et mettent leur foi en Jésus-Christ (Voir les Canons de Dordrecht 3/4.11-16). Cela nous encourage à veiller à ce qu’en tant qu’Églises, nous mettions en priorité la prédication de l’Évangile, étant donné que c’est le moyen par lequel Dieu amène ses élus à la foi.